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#Interview : Delphine Inesta, Renaud Sueur et Alexandre Bachelier fondent Arcole !

  • 11 mars 2022
Arcole fondateurs

Le 8 mars 2022, le trio de chez Arcole Industries, holding spécialisé dans l’investissement en retournement, annonçait la création de sa société de gestion de fonds de redéploiement et le succès du closing du fonds inaugural à hauteur de 70 millions d’euros, dédié aux PME et ETI en difficulté ou en situation de sous-performance. Arcole Industries continue à détenir ses filiales toutes redressées mais n’a plus vocation à effectuer de nouveaux investissements. Arcole prend la relève et le fonds projette un engagement total de 100 millions d’euros.

Les fondateurs, Delphine Inesta, Renaud Sueur et Alexandre Bachelier œuvrent ensemble depuis 12 ans au sein de la holding Arcole Industries. Forts d’un savoir-faire opérationnel reconnu, ils ont conduit le redéploiement de 12 PME et ETI françaises. Pour Renaud Sueur, managing Partner d’Arcole « l’économie française ne se limite pas aux start-ups et aux entreprises du CAC 40 » c’est pourquoi Arcole a vocation à accompagner une dizaine d’entreprises, avec des tickets equity pouvant aller jusqu’à 20 millions d’euros. Le fonds s’adressera à des entreprises des secteurs de l’industrie et du service, réalisant un chiffre d’affaires entre 20 et 250 millions d’euros et présentant une situation de difficulté ou de sous-performance. Afin de mener à bien ce projet, Arcole peut compter sur l’accompagnement d’investisseurs institutionnels de premiers rangs tels que Bpifrance via ses fonds propres et via le fonds géré dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, mais également sur le fonds européen d’investissement, plusieurs family offices et des entrepreneurs. Interview de Delphine Inesta et Renaud Sueur. 

Mayday : Pouvez-vous nous indiquer quel est le lien entre Arcole Industries et Arcole ?

Delphine Inesta : Le lien réside dans l’équipe et la continuité du métier que nous exerçons depuis plus de 12 ans, et que nous comptons continuer à exercer à l’avenir. D’une part, toute l’équipe d’Arcole Industries a décidé de se lancer dans l’aventure Arcole. D’autre part, nous faisons des investissements dans des entreprises en difficulté ou en situation de sous-performance avec le même positionnement qu’Arcole Industries, si ce n’est que nous avons dans le fonds une capacité plus forte à déployer.

En revanche, là où il y a une novation, c’est dans la structure. Auparavant nous étions dans un holding avec 40 millions de fonds propres, tandis qu’Arcole sous forme de fonds va nous permettre d’atteindre deux objectifs : premièrement, soutenir un plus grand nombre d’entreprises et des entreprises de taille plus importante, avec un objectif d’investissement de 100 millions d’euros, tout en maintenant notre implication opérationnelle aux côtés des équipes dirigeantes, qui constitue notre ADN. Deuxièmement, faire grandir notre équipe. La structure plus souple du fonds permet de construire une équipe que nous avons d’ores et déjà commencé à constituer. Jusqu’alors, nous étions 5, nous sommes désormais 8, et l’objectif serait de rassembler une dizaine de personnes.

Mayday : Avec le lancement d’Arcole, quel est l’avenir d’Arcole Industries ?

DI : Arcole Industries continue de détenir ses filiales, qui sont aujourd’hui toutes redressées. Elle détient 4 groupes. Elle n’a plus vocation à effectuer de nouveaux investissements, en revanche elle demeure un holding de détention de parts.

Renaud Sueur : Arcole Industries se comporte comme un holding industriel diversifié qui détient des participations dans 4 groupes dans les domaines des réseaux de chaleur, de la carrosserie industrielle, de la fabrication de charpentes et de la fabrication de fûts. Elle est toujours là pour animer ses filiales et leur donner les moyens de se développer éventuellement par de la croissance externe. Elle peut également faire de l’arbitrage de participation si elle l’estime pertinent. Elle continuera donc à vivre et à se développer en tant que holding industriel diversifié mais plus en tant qu’investisseur. Les nouveaux investissements se feront via les fonds gérés par la société de gestion Arcole.

Pour ce qui concerne la supervision des filiales, aujourd’hui les 4 groupes sont complètement redressés et possèdent tous des équipes dirigeantes tierces à Arcole Industries qui les pilotent. De notre côté, nous sommes totalement dédiés au développement d’Arcole et donc à la recherche de nos cibles d’investissements puis dans un second temps à la conduite des plans de retournement dans le cadre de ces investissements.

DI : Notre métier consiste à être impliqué opérationnellement en fonction des besoins dans la première phase plus ou moins difficile du retournement mais ensuite et surtout, à mettre en place un comité de direction autonome qui va continuer à gérer la phase 2 du redéploiement. Dans cette seconde phase nous sommes nécessairement moins impliqués, car on a mis en place un comité de direction stabilisé, souvent avec une spécialisation sectorielle forte, et qui est autonome.

Mayday : Arcole a pour projet d’investir des tickets jusqu’à 20 millions d’euros. Qu’est-ce que cela comprend ? Prévoyez-vous d’investir en majoritaire ?

DI : Cela comprend le prix d’acquisition et l’investissement en New Money. Il est crucial, dans un contexte de difficultés, de n’avoir aucun problème de gouvernance. Nous investissons en majoritaire, et selon la situation, nous pouvons investir en minoritaire avec la possibilité de prendre le contrôle. C’est-à-dire que l’on ne s’interdira pas d’investir dans des entreprises, et notamment dans le contexte actuel, qui ont des fondamentaux très solides mais qui ont un genou à terre, en raison soit de la crise Covid soit de la guerre en Ukraine, mais qui auparavant n’avaient pas nécessairement de difficultés. Auquel cas, on peut accepter d’investir en minoritaire sur la base d’un business plan convenu à l’avance, qui nous permettrait de prendre le contrôle si certains objectifs ne sont pas atteints par exemple. Donc nous serons un actionnaire contrôlant, ou ayant la possibilité de prendre le contrôle.

Mayday : Jusqu’à quelle typologie de difficultés prévoyez-vous d’investir ?

RS : Nous prévoyons de couvrir tout le spectre des difficultés. Entre Arcole Industries et Arcole, il y a d’ailleurs plutôt un élargissement du spectre, c’est-à-dire que nous allons encore plus loin. Nous continuerons à pouvoir intervenir sur des reprises d’entreprises en redressement ou en liquidation judiciaire. Mais nous disposons désormais de moyens plus importants, nous permettant d’aller chercher des dossiers en situation de sous performance de taille plus importante que ce qu’Arcole Industries était en mesure de faire avec ses fonds propres.

Mayday : Dans quels secteurs Arcole va-t-il consacrer ses investissements ?

DI : Nous étions déjà assez ouverts avec Arcole Industries, bien que nous nous concentrions principalement sur les secteurs de l’industrie et du service B to B. Comme nous sommes impliqués opérationnellement, nous avons un critère absolu, à savoir d’être en mesure de comprendre rapidement les enjeux et les besoins de l’entreprise et de maîtriser les leviers du redressement. Au-delà de ça, nous n’avons pas de critères, si ce n’est que, de par notre expérience passée, nous allons naturellement vers des activités qui répondent à des besoins de première nécessité.

Nous intervenons en général sur des dossiers de B-to-B, mais nous ne nous interdirons pas de regarder des entreprises en B-to-C si leurs activités répondent à des besoins de première nécessité, et que les leviers de transformation sont rationalisables. Par exemple, nous n’irons pas vers des sociétés qui sont susceptibles d’être soumises à des ruptures technologiques fortes, que l’on considère ne pas être à même d’anticiper, nous n’irons pas non plus vers des dossiers dont le succès dépendra par exemple d’une bonne anticipation d’effets de mode. Par ailleurs, nous investissons dans des entreprises dont les activités ne sont pas soumises à risques de délocalisation.  Nous avons toujours réussi au fil de nos investissements à maintenir l’activité et les unités de production en France sans délocaliser l’activité.

RS : Nous ne sommes pas un fonds sectoriel, nous sommes un fonds situationnel. Nous sommes d’abord intéressés par un certain nombre de situations et dans les limites sectorielles que Delphine vient de décrire.

Mayday : Quel est votre ressenti par rapport à l’émergence de ce nouveau projet ?

DI : Nous sommes très heureux car ce projet s’inscrit dans la continuité de notre histoire avec Renaud et Alexandre, débutée en 2009 chez Caravelle. Désormais, nous ouvrons un nouveau chapitre avec un renforcement ambitieux de l’équipe historique. Une de nos grandes satisfactions notamment, c’est que notre équipe est à parité parfaite à tous les niveaux de la hiérarchie !

RS : Ce qui nous a animés dans la création de ce fonds, c’est de développer et pérenniser l’équipe. Nous avons la satisfaction que notre équipe de 5 personnes qui a l’habitude de travailler ensemble évolue et grandisse pour passer à une dizaine de personnes. Cela nous réjouit autant que de savoir que nous allons pouvoir travailler sur des dossiers de taille plus importante.

Propos recueillis par Lucille Guillerault

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