Bryan Cave Leighton Paisner

Après avoir fait ses premières armes chez Frêche & Associés, un spin off de Borloo & Associés, Dubarry Le Douarin Veil, DS Avocats, De Gaulle Fleurance et Brown Rudnik, celui qui a été avocat dans l’un des tous premiers mandat ad hoc français est à la fois en dedans et en dehors du restructuring. « Il joue un rôle différent des autres avocats » résume Carole Martinez, administrateur judiciaire. En effet, expert reconnu dans cette discipline, il est également très impliqué en contentieux, « n’imaginant pas que l’on puisse faire du conseil sans confronter ses préconisations devant les juridictions ». Également actif en M&A et dans la mise en œuvre d’opérations de carve out ou la restructuration de groupes in bonis confrontés aux changements de business model, « il cultive une vision globale des opérations » pour Nicolas Appert, manager de crise. « Particulièrement efficace dans les opérations de haut de bilan, il sait prendre position et s’engager » ajoute-t-il.

Un pied à Paris, l’autre à Londres et parfois ailleurs

Un pied à Paris, l’autre à Londres, Didier Bruère-Dawson est l’un des rares avocats à traiter des dossiers français, parfois cross border, mais également des dossiers totalement britanniques. Avocat au barreau de Paris, Solicitor de plein exercice au Royaume-Uni, en cours d’inscription au barreau du Luxembourg, l’avocat intervient aux côtés de ses clients dans toute l’Europe, au Moyen-Orient, dans l’OHADA ou encore aux USA. Ayant enseigné la finance islamique à l’université de Louvain, les restructurations transnationales à l’université de Dubaï et le droit des affaires à l’ESCP et Dauphine, Didier Bruère-Dawson cultive le multiculturalisme et affectionne les dossiers internationaux.

Considérant le « restructuring comme un outil au service de la vie des affaires à utiliser le plus en amont possible des difficultés » il est particulièrement habile dans des dossiers où « les tensions entre associés sont fortes » nous confie Carole Martinez. Très présent en amiable, d’un tempérament « calme, il cherche l’accord, sait où il veut aller et essaie de trouver le chemin pour y arriver » pour l’administrateur judiciaire. Faisant « le maximum pour que son client garde la tête froide et ait l’information la plus précise possible pour qu’il prenne les bonnes décisions » ajoute Thierry Miremont, manager de crise qui l’a rencontré dans la restructuration de Fram, il est doté d’une approche « pragmatique » pour Nicolas Appert. Et de ce point de vue, comprenant « parfaitement les aspects économiques et opérationnels de ses clients » pour Nicholas Mouret, investisseur, il « va vers les actions qui vont porter leur fruit immédiatement et ne se perd pas dans des procédures qui peuvent être fondées au plan juridique, mais qui n’apporteront pas grand-chose au plan opérationnel » appuie Nicolas Appert.

Décrit comme « redoutable et brillant » mais aussi doté de « qualités humaines exceptionnelles » par François Gaucher, président de Qilin Company, une société spécialisée dans les projets immobiliers complexes qui l’a rencontré en 2015 dans le cadre d’un contentieux, il est « solide face à l’adversité, créatif et sait trouver le chemin du compromis ». Le résultat ? « Il est l’un des premiers à qui je confierais la défense de mes intérêts majeurs » nous confie l’investisseur en immobilier.

Aux côtés des PME en difficulté, comme des investisseurs et prêteurs dans d’importants dossiers

Empathique, actif aux côtés de PME où l’avocat se plait à être le « trust advisor des entrepreneurs en pleine tempête » et pour qui il reconnait vouer une admiration personnelle, il est également présent dans de gros dossiers aux côtés d’investisseurs tels que Generali, Government Pension Global (le fond souverain norvégien ) ou Decaux et des prêteurs tels que Banor Capital ou Certares. Cultivant une expertise sectorielle dans l’industrie alimentaire, les nouvelles technologies, hôtellerie et l’immobilier, il affectionne les dossiers dans lesquels il faut aider les entreprises à se repenser par-delà de simples négociations de dettes. Il a rejoint en février dernier BCLP où il co dirige la pratique restructuring sur la zone EMEA. Séduit « par une firme de 1400 avocats véritablement internationale et qui ambitionne, avec un vrai business plan validé par un cabinet international et sous la férule d’un leadership fort de constituer un pool d’avocats de premiers plans sur trois pôles d’expertises : l’immobilier, les transactions mid-market complexes et les contentieux et investigations à fort enjeux », il évolue dans son environnement de prédilection. En recherche d’un cabinet lui apportant un support technique sur tous les aspects du droit, en France et à l’international, afin de proposer une solution globale aux situations toujours plus complexes de ses clients en Europe ou au Moyen Orient, l’avocat a en effet trouvé dans cette firme américaine la meilleure synergie « de clients et de compétences de sa carrière ».

Une greffe qui prend donc. Et pour cause, depuis son arrivée il y a moins d’un an, l’avocat impliqué dans la restructuration de Rallye aux côtés d’Al Mana Group, aux côtés d’Auchan dans un important contentieux, avec Altice dans plusieurs opérations de distressed M&A avec Banor Capital dans des transactions en France et en Angleterre concernant des dossiers immobiliers prime et d’envergure, ou aux cotés d’un leader européen des produits vétérinaires enchaine les opérations.

Et quand il ne travaille pas, ce père et beau-père de 6 enfants, impliqué dans la fondation Le Refuge ou l’ONG Plan International, en charge de la RES et de l’inclusivité chez BCLP à Paris s’adonne à sa passion. Bibliophile avide, membre de l’Academy of American Poets , il collectionne les éditions rares des romans et poésies des 18ème, 19ème et 20ème siècles ou les éditions originales de bandes dessinées belges, dont Tintin et Spirou, quand il ne se prépare pas au CAP de restauration de livres anciens.

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